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26 mai 2011 4 26 /05 /mai /2011 17:30

Cela fait plusieurs décennies maintenant que l'on présente l'inflation comme étant un danger vital pour l'économie. Un texte apparu sur moneyweek semble souligner que cette peur de l'inflation gagne aussi la Chine et sa super croissance économique. Ainsi pour l'analyste économique de moneyweek l'inflation serait un danger pour la croissance chinoise. C'est un vieux débat, mais je crois qu'il y a  là encore une fois quelques confusions. Des confusions qui sont souvent volontaires de la part des économistes qui aiment bien cacher les intérêts réels qu'ils défendent. On va donc parler à nouveau du lien qu'il y a entre ce que l'on appelle inflation et la croissance économique. J'expliquerais aussi que l'inflation et la hausse des prix ce n'est en fait pas la même chose. Ensuite, nous verrons le point le plus important de cette analyse, l'importance qu'il y aurait à vouloir à nouveau indexer les salaires sur l'inflation.

 

La croissance et l'inflation

 

  L'inflation est elle l'ennemie de la croissance économique? C'est l'hypothèse que certains en Europe défendent pour justifier la lutte incessante contre l'inflation par des politiques de restriction de la masse monétaire et de "modération" salariale" imposée aux travailleurs. La réalité historique est pourtant tout autre. En réalité, on constate globalement que si l'inflation ne signifie pas automatique qu'il y ait croissance. Une faible croissance est par contre toujours liée à une faible inflation voir à une déflation. Il est vrai aussi que tout cela est affaire de proportion. Le terme inflation signifiait à l'origine l'augmentation de la masse monétaire en circulation, on parlait d'inflation lorsque la masse monétaire augmentait et de déflation lorsque la masse monétaire diminuait. C'est un raccourci intellectuel réalisé par les économistes d'obédience libérale qui a produit la confusion entre la hausse des prix et l'inflation. Un raccourci bien pratique pour imposer leur point de vue qui vise à réduire au maximum la hausse de la masse monétaire en circulation et ainsi à favoriser le capital par la rareté que lui confèrent de telles politiques. Car la hausse des prix peut très bien se faire même avec une stagnation de la masse monétaire, et une inflation de la masse monétaire ne produit pas automatiquement une hausse des prix. L'évolution de la masse monétaire toute seule ne permet pas de prédire s'il y aura hausse des prix ou inversement. Mais cette confusion volontaire s'explique par le fait que la rareté de la monnaie créée mécanique une hausse du rendement du capital par le jeu de l'offre et de la demande. En raréfiant la monnaie en circulation, vous favorisez sa hausse en terme de valeur. Cela explique l'attachement de certains à l'or comme étalon monétaire. Or comme le disait Keynes si la rareté du capital physique comme les terres agricoles pouvaient justifier une hausse de la valeur intrinsèque de ce capital par sa nature limitée, il n'en va pas de même avec le capital monétaire qui n'est qu'un jeu d'écritures.

 

En l'occurrence, la rente financière ou capitalistique sous forme de dividende monétaire n'est rien d'autre qu'une forme de spoliation d'une population par une autre sans justification réelle. Car le capital se fabrique très facilement. La base de l'échange marchand c'est normalement l'échange d'un travail contre un autre, c'est ce que prétendent d'ailleurs les libéraux eux-mêmes qui croient que la monnaie n'est qu'un voile. Alors en réfléchissant sur cette base qu'elle est donc la production des rentiers qui justifie la ponction qu'ils prennent sur la société ? En échange de quoi ponctionnent-ils des revenus à travers leurs actions ou leurs obligations d'état ? Sous le prétexte qu'ils possèdent un capital, un jeu d'écritures sur un compte ils peuvent s'enrichir indéfiniment grâce au jeu des taux d'intérêt et ça sans rien produire eux même dans l'intérêt de la collectivité. Si l'épargne avec un but de consommation ou de sécurité personnel est compréhensible, le fait d'en tirer un revenu substantiel est autrement plus discutable. Si nous étions dans un système de troc, cela reviendrait à voir une partie de la population se voir offrir gratuitement une part conséquente de la production nationale. C'est bien parce que la monnaie cache cette réalité choquante que ce système absurde est accepté. Il est vrai aussi que l'idéologie libérale essaie de faire croire que tout le monde peut être Calife à la place du Calife, ou plutôt rentiers à la place du rentier. Chacun voulant croire qu'il pourra lui aussi devenir rentier, ce système se perpétue alors qu'il fait bien plus de perdants que de gagnants. La lutte contre l'inflation est donc bien plus un choix idéologique favorisant certaines couches aisées de la population qu'une politique réellement orientée vers le bien-être de la population en général. Durant les trente glorieuses, l'inflation très forte ne gênait personne. Lorsque le Général De Gaule a dévalué le franc en 1958 l'inflation a atteint 20% sur l'année, mais la croissance est repartie et la France a connu sa décennie la plus forte en terme de croissance et de hausse de niveau de vie. Nous investissions massivement dans la recherche et la production industrielle, l'inflation n'était pas si gênantes que ce que certains essaient de faire croire. C'est d'ailleurs la même chose en Chine à l'heure actuelle. Ce qui inquiète les autorités ce sont les hausses de salaire et la possibilité d'une meilleure répartition des richesses dans ce pays à travers l'inflation.

 

Inflation-francaise-depuis-1958.png

la-croissance-eco1copie

 

  Depuis que nous luttons avec succès contre la méchante inflation, la France connait un déclin de sa croissance économique à chaque décennie successive. Les années 2000 sont plus mauvaises que les années 90, qui elles-mêmes sont plus mauvaises que les années 80 etc... Si le chômage a cessé d'augmenter à son rythme maximal des années 80-90 c'est avant tout parce que les Français ont commencé à s'adapter à la misère croissante du pays en faisant moins d'enfants ou en reportant au maximum la naissance de ces derniers produisant ainsi un ralentissement de la hausse de la population active qui a fini par limiter la hausse du chômage. En clair les Français ont adapté leur natalité à l'économie en dépression dans laquelle on les enferme depuis plus de trente ans maintenant. La lutte contre l'inflation est un succès, mais à quel prix pour la majorité de nos concitoyens ou pour les finances publiques. D'autant que l'on voit bien sur les graphiques précédents que la rupture sur l'inflation ne s'est pas fait grâce aux réformes libérales comme la privatisation de l'instrument monétaire en 1973 avec la loi Poupidou-Giscard. En réalité, celle-ci a entrainé une accélération de l'inflation. C'est la disparition de la croissance qui mit fin à l'épisode inflationniste des années 70, le coup fatal étant la désindexation des salaires sur l'inflation en 1984 un coup de marteau sur les salariés dont le pouvoir d'achat ne se remettra jamais. On le voit ci-dessous, la désindexation des salaires en 1984 a permis une dégringolade de la part salariale dans la valeur ajoutée des entreprises. Cela s'ajoute effectivement aux autres sources de la compression salariale les délocalisations et l'immigration de masse.

part-des-salaires-dans-la-valeur-ajoutee-france.1226286582.PNG

 (Source le blog dechiffrage)

 

Bien évidemment, cette politique visant à faire payer toujours les salariés a un prix. Celui de la contraction de la consommation, mécanisme qui finit par gripper la profitabilité des entreprises. Cependant jusqu'à la crise récente les endettements publics et privés ont compensé ce déclin salarial, et depuis 2008 ce mécanisme s'est grippé dans tout l'occident. Comme nous l'avons vu dans le texte précédent, les deux seuls ressorts possibles pour la croissance sont en premier le retour à l'émission de crédit public. Et ceci à fin de faire croitre la masse monétaire sans endettement pour purger le système en réduisant le niveau des dettes actuelles et au passage en investissant dans la sphère productive pour relancer une industrie nationale. Et le deuxième moyen est en relançant les salaires français le tout sous la protection d'une politique monétaire active et de barrières protectionnistes pour éviter la fuite vers l'extérieur des effets de ces politiques de dynamisation de l'économie nationale. 

 

De l'intérêt de l'indexation des salaires sur l'inflation

    

C'est dans l'optique de la première solution celle de l'émission de crédit public et de monétisation de la dette que l'indexation des salaires prend son sens. Il est vrai que ces politiques couplées au protectionnisme et à la dévaluation produiront certainement de l'inflation. L'indexation des salaires sur l'inflation vise donc à prémunir les salariés des effets secondaires que produiront ces politiques. À travers l'inflation il y aura une redistribution de la part de la richesse nationale entre les différents acteurs du pays et l'indexation des salaires sur l'inflation vise à faire en sorte que cette inflation soit surtout favorable aux salariés et défavorable à la rente sous toutes ses formes. Il s'agit d'un choix politique, un choix qui vise à améliorer le sort de ceux qui produisent la richesse plutôt que de ceux qui vivent de leur rente. Et comme tout choix il implique nécessairement des gagnants et des perdants. Il me semble cependant que globalement ce choix fera quantitativement moins de victimes que le précédent. Il permettra surtout au pays d'avoir un avenir, car il produira une réindustrialisation l'inflation n'est que le prix modeste à payer pour notre liberté en tant que peuple. De plus l'inflation ne sera que temporaire à des niveaux important comme on a pu le voir lors des expériences argentines ou islandaises. L'inflation est forte quelques années puis retombe une fois le nouvel équilibre de la société trouvé.

 

Quant à ceux qui s'inquiètent d'une éventuelle baisse de l'investissement à cause d'une baisse de la rentabilité des entreprises. Je leur rappellerai que la hausse phénoménale de la profitabilité des entreprises françaises n'a pas vraiment fait décoller l'investissement en France. Et pour cause, mieux valait spéculer que d'investir dans des activités à la rentabilité faible et à long terme. Qui plus est pourquoi investir en France alors que la demande stagne et qu'on peut investir là où les salaires sont encore plus faibles tout en exportant en France? La justification de la contrition des salaires par la nécessité de l'investissement ne tient pas la route deux minutes, d'autant qu'une bonne part des gains des entreprises ne se retrouve pas dans l'investissement, mais dans les dividendes des actionnaires. Ensuite pour que les entreprises investissent il faut certes qu'elles en aient la possibilité, mais aussi l'intérêt. Seule la hausse de la demande pour leur produit fabriqué sur le territoire national peut les pousser à investir en France. La hausse salariale est donc un très bon moyen de relancer l'investissement contrairement à ce que la vulgate commune essaie de nous faire croire.

 

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commentaires

Y
<br /> <br /> @samuel_<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Là tout de suit j'aurai du mal à citer des auteurs. Keynes bien sûr dans son oeuvre centrale "Théorie generale de l'emploi, de l'interet et de la monnaie". Keynes est celui qui a répendu ce<br /> concept mais lui même était surement inspiré par d'autre. Il avait par exempl cité les oeuvres de l'économiste hétérodoxe  Silvio Gesell qui prônait des monnaies fondantes. Là pour le coup<br /> l'accumulation de capital devient impossible, son but était de rapproché la monnaie du fonctionnement du monde réel. Dans le monde réel tout s'use  le travail perd de sa valeur avec le<br /> temps, les objets que vous achetez viellissent ou son consommé. Seule l'argent reste et s'accumule sans perdre de sa valeur pour Silvio Gesell c'était une anomalie qui explique les crise que<br /> produit l'échange monétaire. J'en avait un peu parlé dans ce texte sur les retraites:<br /> <br /> <br /> http://lebondosage.over-blog.fr/article-la-retraite-par-capitalisation-59300607-comments.html#anchorComment <br /> <br /> <br /> Il faudra en reparler dans un autre texte.<br /> <br /> <br /> @Jean-Louis Beaufils<br /> <br /> <br /> Le pouvoir d'achat ne diminura pas forcement, par contre il y aura des transfère de richesse à travers toute la structure sociale. Certains groupes sociaux gagneront c'ets le cas des ouvriers des<br /> ingérieurs des techniciens ceux qui ont un savoir faire technique et qui seront débordés de travail à cause de la réindustrialisation. Les métiers de service par contre seront par contre en<br /> déclin même si à plus long terme ils bénéficiront comme tout le monde d'un retour à une économie plus autocentrée.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Pour ce qui est des matières premières de toute façon il va falloir nous préparer aux pénuries que ce soit à cause du protectionnisme ou tous simplement de l'épuisement des ressources. Il faudra<br /> réinventer certaines filières pour qu'elles utilisent d'autres ressources moins rare. Le retour à une politique protectionniste est un excellent moyen de préparer une économie plus écologique et<br /> moins gaspilleuse.<br /> <br /> <br /> @valuebreak<br /> <br /> <br /> Si vous dévaluez la monnaie et si vous mettez des barrières protectionnistes la hausse des salaires ne sera pas dommageable au commerce français. Mais il y aurait dans ce cas un transfère des<br /> richesses à l'intérieure même sur la structure sociale du pays et en faveur de ceux qui produisent de la richesse réelle.  Ce transfère des richesses passera par une inflation des produits<br /> consommés, les producteur français étant favorisé par les barrières douanières et la dévaluation Ils pourraient augmenter leurs prix pour compenser la hausse des salaires qu'ils octroieraient à<br /> leurs salariés. Les secteurs moins essentiels comme certains services n'auront pas cette capacité à augmenter leur tarif car ils sont trop nombreux. Sans les importations à bas prix les<br /> industriels pourront reprendre du poids dans l'économie nationale et les métiers qui y sont attaché seront mieux payés. Et ces transfères de richesses se produirait de façon totalement<br /> décentralisé par la simple lois du marché qui fonctionnerait mieux dans le cadre d'un seul marché fermé et règlementé,<br /> la France.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Les salaires de la fonction publique vous savez ils ont fait du surplace pendant longtemps, il ne faut pas confondre le fonctionnaire de base et les hauts fonctionnaires qui effectivement on<br /> légèrement abusé. Il y a beaucoup d'inégalité à l'intérieure même de la fonction publique. C'est d'ailleurs étrange que personne n'ait jamais eu l'idée d'étudier la question des inégalité dans la<br /> fonction publique avant  de commencer les réformes de l'état par des suppressions de postes totalement arbitraires. De plus vous n'êtes pas sans savoir que l'un des drames de l'économie<br /> française actuelle se situe dans son surendettement. Le remboursement de la dette publique constituant le troisième budget de l'état. En monétisant une partie de la dette actuelle on réduirait<br /> largement les problème budgétaire.<br /> <br /> <br /> <br />
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V
<br /> <br /> bsr ..<br /> <br /> <br /> quelques remarques en vrac ...<br /> <br /> <br /> - d'abord les politiques suivies en OCDE depuis 40 ans n'ont rien de libérales, au sens strict du terme. Je préférerais que vous les nommiez pseudo-libérales-oligarchiques ...<br /> <br /> <br /> - ensuite : si on s'intéresse à l'explosion du crédit partout et sous toutes ses formes, il est évident que les masses monétaires des économies liées au dollar ont explosé ces dernières annnées<br /> dans le domaine privé, phénomène relayé puis aamplifié par le domaine public. Le prochain QE3 (explicite ou pas) sera à mon sens gigantesque ... DONC, les politiques suivies sont extrêmement<br /> inflationnistes au sens des masses monétaires et peu inflationnistes au sens des prix à la consommation, à grand coups de délocalisations, air bien connu sur ce blog ...  <br /> <br /> <br /> et : méfions nous des indices de prix, nos stats officielles sont archi truquées ...<br /> <br /> <br /> enfin ; une politique d'augmentation des salaires n'a de sens que dans un pays EN EXCEDENT COMMERCIAL CONSTANT ... je suis entiérement d'accord que dans ce cas elle profite aux salariés et<br /> defavorise (enfin) les rentiers ... celà dit, plutôt que d'augmenter les salaires, il serait bien plus efficace de baisser les retraites et les salaires de la fonction publique .... si notre pays<br /> persiste à être importateur net, toute hausse des salaires agravera notre dépendance envers l'extérieur ...<br /> <br /> <br /> une amorce de solution ... je serais pour indexer les rentes (j'y inclue principalement les retraites et les salaires de fonctionnaires) et les salaires (les deux, donc) en fonction des résultats<br /> annuels de notre balance commerciale, IDE inclus. dans tous les cas à l'avantage des salariés productifs, ce système générerait des hausses de salaires et pensions les bonnes années et des<br /> baisses les mauvaises ... on pourrait l'ajuster en fonction du NOMBRE de rertaités et fonctionnaires ...<br /> <br /> <br /> <br />
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J
<br /> <br /> Comme vous le dites for justement, la croissance ne peut se produire durablement sans un minimum d'inflation, tout simplement parce que la banque centrale doit anticiper la hausse de la demande<br /> de monnaie pour ne pas freiner cette croissance. Mais en l'anticipant, elle maintient aussi la masse monétaire en excédent, ce qui mécaniquement produit de l'inflation.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Mais il ne suffit pas d'augmenter les salaires pour produire de la croissance, il faut aussi s'assurer que l'augmentation de pouvoir d'achat se dirigera prioritairement vers la production<br /> intérieure, ce qui implique en l'état actuel des choses l'imposition de droits de douanes substantiels sur la plupart des importations.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> La nécessité de produire localement pour pouvoir vendre peut être en soi une incitation suffisante à l'investissement - cela ne l'a pas toujours été dans le passé - mais dans le cas de la France<br /> il sera également nécessaire pour l'Etat de s'assurer de l'accès des industries aux matières premières et à l'énergie.En d'autres termes, recréer le Commissariat au Plan. Mais pas seulement, il y<br /> a aussi un volet diplomatique: ce n'est pas principalement pour le marché africain que la Chine y investit tant.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Et le pendant d'une telle politique, c'est que sur le court terme le pouvoir d'achat va diminuer, ce qui risque d'être assez difficile à faire accepter...<br /> <br /> <br /> <br />
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S
<br /> <br />  Je trouve très intéressante cette idée qu'une politique monétaire restrictive permet de raréfier l'argent et ainsi de lui faire prendre de la valeur. Une entreprise qui a besoin de capitaux<br /> pour faire un investissement, si elle ne peut obtenir facilement un pret, sera forcée de s'adresser aux épargnants, dont l'argent en devenant un objet de convoitise prend de la valeur :<br /> l'entreprise sera prête à accepter un taux d'intérêt en échange de l'argent prété.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br />  Mais je n'ai pas suffisemment de culture économique pour savoir quels sont les grands auteurs qui disent une telle chose. Pourriez vous donc m'indiquer des livres, aussi faciles d'accès que<br /> possible, qui disent cela, ainsi que les principaux auteurs qui disent aussi cela et les livres dans lesquels ils le disent ?<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br />  Kaldor, Kalecki, Keynes, Galbraith ?<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> <br />
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S
<br /> <br />  Je trouve très intéressante cette idée qu'une politique monétaire restrictive sert à raréfier l'argent, de manière à lui faire prendre de la valeur. Les entreprises qui ont besoin de<br /> capitaux pour investir, si elles ne peuvent obtebnir facilement un crédit, seront forcées de s'adresser aux épargnant, dont l'argent en devenant plus convoité, prend une valeur.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br />  Mais je n'ai pas assez de culture économique pour savoir dans quels livres d'économistes, de préférence faciles d'accès, on peut lire une telle affirmation, et aussi pour savoir quels sont<br /> les principaux économistes qui disent cela et dans quels livres.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br />  Pourriez vous me dire si vous connaissez quelques uns de ces livres et auteurs ?<br /> <br /> <br /> <br />
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