Blog parlant d'économie vue sous une orientation souverainiste et protectionniste.
Mon premier texte sur ce blog se doit de suivre un minimum l'actualité et notamment l'actualité écologique et le fameux sommet de Copenhague. Comment ignorer cette fastueuse réunion sensé sauver la planète du règne du feu, et de son complice pyro-atmosphérique le dioxyde de carbone. Il n'est nullement dans mon intention de critiquer les risques "potentiels" que font courir sur nous l'hypothétique réchauffement climatique, même si en cette froide journée de décembre il reste difficile d'acquiescer sans douter aux délires paranoïaques de nos amis les écologistes. Il est tout de même probable que cet hiver le monoxyde de carbone face plus de victime que sont célèbre cousin. Bien sure for peu d'écologistes professionnels en seront victimes, celle-ci étant généralement d'affreux réactionnaires usant de mode de chauffage préhistorique comme la chaudière au gaz, complètement "has been". Il est probable même que nos amis écologistes se réjouiront de la mort de ces infâmes pauvres surnuméraires et pollueurs, paf un de moins plus que trois ou quatre milliards à zigouiller.
Trêve de plaisanterie, comment diable cette science que fut l'écologie a-t-elle put devenir en l'espace d'une génération une nouvelle forme de religion? Pourquoi les hommes et les femmes modernes s'aveuglent-il si rapidement et deviennent ils si vite esclaves d'idées et de techniques en oubliant le fondement de l'esprit scientifique à savoir le doute. Car l'écologie n'est pas le seule domaine où l'absolue et la vérité intransigeante s'imposent aux modernes. Le progressisme, le communisme, le libéralisme, l'eugénisme, la phrénologie, le nazisme, le nationalisme, le keynésianisme etc.. sont autant d'idéologies qui ont traversé le vingtième siècle et qui sont toutes devenues de quasi-réligion. Certaines étaient même de bonnes idées à la base, fondé par des intellectuels intelligents et rationnels. Le cas du keynésianisme qui redevient en ces temps de crise à la mode en est symptomatique. Keynes créa des principes pratiques pour sortir d'une crise particulière, celle de 1929 et ses descendants en on fait une théorie éternelle répondant à tout les problèmes. Les descendants de Keynes réduisant ses complexes pensées en une mécanique simpliste de "Y a qu'a faire un plan de relance". Quand la religion keynésienne s'est cassé la figure dans les années 70 une autre a prit la relève,le néolibéralisme maintenant nous assistons impatient à la naissance du prochain dogme.
Ainsi dans une course sans fin à la sacralisation les modernes cherchent à remplacer la mort des religions et des croyances nationales par des substituts. Comme le disait Jacques Ellul on cherche des esprits libres mais on en voit guère. Au christianisme et au patriotisme ont succédé des paganismes variant au grès du temps et des modes, succession d'absolue dont la durée de vie se mesure à la proportion qu'ils prennent dans les médias. La vérité dans tout ça la plupart des gens s'en foutent. Et pour cause l'objectif d'une croyance n'est pas l'explication du réel mais la communion, pour reprendre la terminologie de Régis Debray. La croyance lorsqu'elle est partagé permet de communiquer, de se socialiser, c'est cela que recherche par dessus tout les modernes. Les anciens liens ayant été détruit par la modernité ils recherchent sans relâche les moyens qui leur permettent de ressentir la vie collective, le fait de ne plus se sentir seul. Les effets de modes, le sport spectacle et les idéologies comme l'écologisme ne sont que les fruits de ce désir. Les scientifiques, les économistes et les politiciens ne sont finalement que les jouets de ces désir collectifs qui les prennent comme outils de communion. Seule le retour d'un sacré collectif immuable comme la patrie pourrait mettre fin à cette course qui transforme des hypothèses scientifiques ou économiques en dogme.