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5 août 2010 4 05 /08 /août /2010 22:21

      Après mon texte sur l'immigration il me fallait aborder les réponses possibles aux multiples problèmes résultant de l'immigration irréfléchie et massive. Car accuser sans faire de propositions relève en grande partie d'une fuite face à la réalité, fuite qui est bien trop souvent pratiquée par les politiques et même par les blogueurs. Faire un bon diagnostique ne suffit pas et la situation exige des propositions concrètes à appliquer. La fragmentation territoriale qui est en train de se produire sous la triple cause du chômage de masse permanent depuis les années 70, de l'immigration massive, et de l'effondrement de la croyance nationale, nous emmène tout droit vers un désastre dans les vingts prochaines années. Car imaginons un instant notre capitale uniquement peuplée de bobo en son centre et d'immigrés sur son contour, de zones tribales où l'on ne croiserait plus de français historiques parce que ces derniers auraient fui ces endroits. Une telle situation ne serait pas sans effet sur la cohésion de la ville lumière, et celle de l'ensemble du pays. Je vois bien d'ailleurs le retour en tel cas d'éventuels mouvements séparatistes dans les régions à forte conscience identitaire comme la Bretagne l'Alsace, ou le Pays-basque.  En effet les français pourraient ils se reconnaitre dans une capitale vue comme peuplée majoritairement d'étrangers?

 

  Ce genre de question ne se posent pas encore aujourd'hui, mais si l'on continue à négliger les problèmes de concentration migratoire et de formation de ghetto, nous aurons bien au final un scénario à la Zemmour.Un éventuel éclatement du pays avec  les régions riches et majoritairement blanches ne voulant plus du boulet des régions trop peuplées d'une masse du tiers-monde désormais vue comme définitivement inassimilable. Si l'égalitarisme français semble s'opposer à ce type d'évolution c'est oublier ce que Todd disait lui même, il y a des limites à l'égalitarisme. Si la population française sent que certains endroits sont définitivement perdus, devenus des colonies étrangères sur le sol français, alors les français les rejetteront comme en dehors du système égalitaire, et ce avec une très grande violence. Le français est généreux et c'est parce qu'il est généreux qu'il est exigent, il veut faire de l'étranger un nouveau français, s'il se sent rejeté il risque de devenir violent, on l'a vue lors de la guerre d'Algérie. Et encore il s'agissait là d'une terre étrangère où les français n'avaient pas de légitimité historique. Sur leur propre sol je n'ose imaginer la violence d'un éventuel conflit.

 

Mais pourquoi fait-on toujours un lien entre immigration et délinquance?

 

    Il ne s'agit pas pour moi de reprendre le discours angélique sur l'immigration qui n'aurait aucun lien avec la délinquance, je fais d'ailleurs ce lien dans mon précédent texte sur la question. Mais il est tout de même curieux de voir cette monomanie qui ramène sans arrêt la question de la délinquance avec celle de l'immigration, comme s'il était impossible de discourir sur l'immigration sans parler de la violence.  Ainsi l'on peut parler de violence et de délinquance sans parler d'immigration mais l'inverse est plus difficile, pourquoi donc la France et les français ont lié les deux dans leur inconscient? Est ce parce que ce état de fait est automatique? Est-ce la faute des médias?Ou n'est pas plutôt parce que la délinquance donne une légitimité au rejet de l'immigration?

 

En effet depuis des années on considère l'immigration comme un phénomène météorologique, c'est exactement la même chose que sur la question de l'économie, les politique se sont débrouiller pour exclure la question migratoire des sujets qui se discutent. La violence féroce des idéologues de l'immigration et les multiples amalgames qu'ils ont pratiqué ont définitivement limité la question migratoire à un débat sur raciste non-raciste. Les gens contre l'immigration étant toujours présentés comme d'affreux réactionnaires voulant noyer les arabes ou pourquoi pas rouvrir les chambres  à gaz. Cette énorme mécanique de propagande essentiellement nourrit par des intérêts privés qui avaient bien sur intérêts à l'immigration de masse, le secteur du BTP par exemple, a complètement interdit le débat pendant au moins deux décennies. Mais la population française qui voyait bien sa population se transformer et des problèmes de cohabitation se former avaient bien l'intention de ramener cette question sur le devant de la scène. C'est là que la délinquance entre en jeu. En effet pour rétablir le débat pour ou contre l'immigration il a fallu passer par des chemins détournés, c'est à cause de l'exclusion du débat sur l'immigration du champ des possible qui fini par produire ce lien immigration = délinquance. Car pour rejeter l'immigration il fallait un prétexte face à l'idéologie dominante voulant faire de la France une petite Amérique.

 

  Si vous disiez que vivre avec des barbus, des burquas et des magasin chinois à tout les coins de rue n'était pas dans vos projets de vie vous étiez forcement un raciste, un facho ou pire un nazi. Rejeter le multiculturalisme c'était être un vieux con quelque soit votre age,  le nombre de langues que vous parliez, et même si vous étiez mariés à une étrangère. Vouloir simplement que la France resta la France était devenu un crime.  Il est donc normal qu'en contre réaction les gens aient finalement opté pour la criminalisation de l'immigration. C'est ce qui explique à mon sens la collusion des deux sujets. Mais soyons clair, on peut très bien rejeter l'immigration de masse même s'il n'y avait pas de délinquance, la question est ailleurs. C'est dans quelle société voulons nous vivre, le moins que l'on puisse dire c'est que ce bouleversement démographique aurait au moins du être porté à l'attention des électeurs. L'idée idiote mettant en avant l'inéluctabilité de l'immigration étant bien sur une escroquerie intellectuelle, tout comme en économie on peut si on veut, l'impuissance résulte souvent d'une politique délibérée et non d'une réelle impuissance.  Si la population rejette l'immigration massive nul n'a le droit de s'y opposer et inversement, cela n'est ni bien ni mal cela relève simplement de la démocratie et de la légitimité décisionnelle.

 

1-Comment réduire, voir inverser le flux migratoire?

 

  Avant de m'attaquer à la question des ghettos, il me semblait important de parler de l'arrêt de l'immigration de masse. A l'heure actuelle l'immigration en France est essentiellement obtenue par le regroupement familiale. Si l'on décide collectivement d'y mettre fin, il va de soit qu'il faudra revoir les mécanismes d'acquisition de la nationalité française. Le droit du sol devra être supprimé et le regroupement familiale interdit comme s'était le cas avant la décision de Giscard dans les années 70. Les accords particulier avec l'Algérie notamment les fameux accords d'Evian devront être revue et corrigé. Pour ce qui est de l'immigration de travail elle n'a guère de sens aujourd'hui avec un chômage massif sur le territoire cependant la quantité réelle d'immigrant dans ce cas de figure étant minimal il n'y a pas lieu à l'heure actuelle de changer quoique ce se soit. Il faudra par contre agir sur le travail au noir qui est un aspirateur à clandestins les associations de défense des sans-papier étant complice de malfaiteur en ce sens. Bien sur nous ne lutterons pas contre le travail au noir  en légiférant encore une fois, mais en créant de nombreux postes dans l'inspection du travail que tout le monde sait être en large sous-effectif. Il va de soit que cette situation de sous effectif dans l'inspection du travail relève de la même mécanique libérale que celle qui a consister à ouvrir nos frontières commerciales. La réduction des moyens de létat dans ce secteur publique étant j'en suis sure volontaire de la part de nos élites, on fait plaisir au copains patrons et en plus on améliore la compétitivité du pays suivant les dogmes libéraux. Bien sure au passage on fait sortir des milliards de l'impôt et de la sécurité sociale ce qui justifie encore plus la destruction des structure issues du CNR et de l'état providence. En limitant l'inspection du travail vous annulez de facto le code du travail français puisque nul n'est plus à même d'en faire respecter les principes.

 

    Peut-on inverser pendant une courte période le flux migratoire afin réduire les tensions sur notre territoire? C'est à mon sens possible, mais nous devons imaginer pour cela une politique de co-développement avec le Maghreb et l'Afrique noire couplé à une politique d'aide au retour. Bien sure il faudra nous même abandonner certaines idées stupides comme le libre-échange intégrale et l'absence de planification industrielle avant d'essayer de convaincre nos partenaires du sud de la méditerrané de faire de même. Ce que  je propose ici se pense donc dans le cadre d'une politique souverainiste, keynésienne et protectionniste non dans le cadre actuel. Et bien sure nous ne seront plus dans l'UE cette dernière condamnant de toute manière toute politique sortant des clous libéraux.

 

Pour ce qui est du co-développement certains pensent à rapatrier nos usines de chine et d'Europe de l'est vers le Maghreb. C'est l'hypothèse de mon collègue Malakine, faisant ainsi du Maghreb notre Europe de l'est à nous, comme les allemands en somme. Je suis personnellement opposé à cela, une telle configuration produirait mécaniquement un retour à une situation coloniale d'interdépendance qui n'est à mon sens pas acceptable. En effet en spécialisant le Maroc ou l'Algérie en exportateur vers la France nous créerions les mêmes problèmes de relation qu'entre la Chine et les USA par exemple. Et d'ailleurs la France a elle aussi besoin de ses industries même textile, on ne va pas combattre la mondialisation néolibérale et ses effets de déséquilibre pour en reconstruire une à petite échelle. Il faut au contraire imaginer un mécanisme équivalent au plan Marshall d'après guerre. Une façon de tirer la consommation de ces pays et leur production de façon parallèle pour produire un développement auto-centré à l'opposé du modèle asiatique. Un état français fort pourrait pousser les industriels français à produire en Algérie et au Maroc des biens de consommations pour les locaux. La France construirait des usines  sur place amenant savoir-faire, techniques et machines. Pour ce qui est de tirer la consommation c'est là que la politique du retour prendrait son sens, on offrirait une forte somme d'argent aux individus originaires de ces pays et prêts à y repartir.

 

On pourrait ainsi imaginer donner une somme de 80000€ par exemple  pour chaque personne d'origine algérienne souhaitant rentrer au pays. En imaginant que seulement 100000 personne rentrent au Maghreb par an cela équivaudrait à une injection monétaire de 8 milliards d'euro annuel, de quoi rentabiliser les usines automobiles et celles de bien de consommation qui auront été produite sur place. Une fois la pompe du développement amorcé on devrait assister à un décollage économique et à une massive création d'emploi. L'avantage d'une telle politique de retour est qu'elle trie les gens de façon non arbitraire, ceux qui partiront sont ceux qui se sentent mal dans notre pays. Ceux qui resteront sont ceux qui y auront établit de vrais liens. Quand à ceux qui partiront ils auront suffisamment pour refaire leur vie et participeront à la dynamisation de leur pays d'origine. Le développement du Maghreb serait un bon atout également pour la France relançant des villes portuaires comme Marseille qui a fortement décliné avec l'indépendance algérienne.   Autre avantage, le Maghreb est une région relativement modérée du monde musulman, l'accroissement de son poids géopolitique ne pourrait qu'être un avantage dans la lutte contre l'extrémisme islamique saoudien. Qui sait peut-être ferions nous de ces régions les Japons du monde arabe, qui ensuite tel que ce dernier entraineraient un développement de toute la région.   

 

2-Comment détruire les ghettos ethniquo-religieux?

 

       Cette deuxième partie arrive en complément des politiques précédentes. Nous savons que les populations immigrées sur le sol français sont extrêmement concentrées dans certains lieux, cette concentration est une mécanique implacable qui rend impossible l'assimilation. Le droit du sol français a un présupposé implicite, si l'on considère que l'on peut devenir français en naissant en France, même de parents étrangers, c'est parce que nous considérons que le contact répété de l'enfant avec d'autres enfants français transmettra la culture du pays à ce dernier.  C'est parce que le jeune étranger vivra avec des enfants français qu'il finira par adopter les us et coutume du pays seul moyen de s'assimiler et de devenir pleinement français. On voit donc que la concentration ethnique est un véritable poison pour l'assimilation qui rend en pratique notre droit du sol caduc, donnant la nationalité du pays à des personnes qui ne se sentent aucunement français. Car les seules français qu'ils ont croisé dans leur vie était les profs et les représentants des services publiques, ainsi que des images pas vraiment avantageuses que donne notre télévision de la population française. Dans les quartiers majoritairement étrangers les français sont donc vue comme des êtres extérieurs des gens que l'on ne côtoie  que parce que c'est obligatoire.  La lutte contre cette concentration est donc la priorité des priorités.

 

  Pour en limiter les effets la limitation de l'immigration est la première chose à faire nous en avons parlé précédemment. En effet plus il y aura d'immigrés en proportion de la population et plus nous aurons des difficultés à éviter les concentrations. La relance de la natalité est aussi un moyen d'améliorer la mixité, car augmenter le nombre de français historique va, à l'inverse de l'immigration, augmenter les chances de mixité ethnique.  D'autre part comme je l'ai expliqué c'est dans la petite enfance que ce fait le processus d'assimilation à la française, la proportion d'immigrés dans l'absolu ne suffit pas. Il faut regarder la proportion dans la jeunesse, plus il y aura de jeunes français et plus nous aurons de chances d'assimiler ces populations étrangères. Ensuite on peut utiliser les politiques publiques pour tenter de déplacer les populations et pour faire en sorte que les populations aient intérêts au mélange. Ainsi on pourrait imaginer une mécanique d'impôt-aide pour la mixité territoriale. Celui-ci consisterait à taxer les gens d'origine immigrés qui s'installeraient dans des quartiers déjà fortement peuplés d'immigrés. A l'inverse on subventionnerait les immigrés s'installant dans des quartiers ou des villes, majoritairement peuplées de français historiques. On pourrait aussi envisager de subventionner les français historiques s'installant dans des quartiers à majorité immigrés.

 

  Le but étant de faire éclater les ghettos en brassant les populations. Jusqu'à présent ce type de mécanisme n'a été imaginé que pour la fonction publique, les profs par exemples ont des avantages financiers s'ils vont travailler dans des ZEP. Mais il s'agit là d'une politique de type coloniale, on envoie quelques français assumer en faite les erreurs commises par nos dirigeants depuis trente ans, histoire de se donner bonne conscience. Mais si l'on veut vraiment mettre fin aux ghettos, il faut faire massivement bouger la population. Plutôt que de créer des zones prioritaires faisons en sorte qu'il n'existe plus de ghettos ethniques. Dernier point concernant l'éducation nous devrions rendre obligatoire les maternelles et envisager d'enseigner le français dès la fin de maternelle. Il s'agit là d'un mécanisme puissant qui permettra de lutter contre l'illettrisme en général, mais aussi de favoriser l'assimilation des jeunes d'origine étrangère. Car il ne faut jamais oublier que plus on s'y prend tôt, plus il est facile de changer un enfant, quand ils sont au collège ou au lycée c'est déjà bien trop tard. Plus ils côtoieront de jeunes français tôt, plus ils apprendront la culture française jeune et plus nous aurons de chance de mettre fin à ce mal être identitaire des jeunes issues de l'immigration.

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commentaires

Y
<br /> <br /> @Malakine<br /> <br /> <br /> Je croyez que tu avais lâché le PC pour les vacances, au fait bonne vacance même si je ne l'ai pas écris sur ton blog.<br /> <br /> <br /> Sinon pour ce qui est de l'urbanisme je n'en parle pas parce que tout simplement ce n'est pas vraiment ma priorité. Je ne suis d'ailleurs guère connaisseur en la matière. Mais même s'il est<br /> certain que les constructions horribles dont nous héritons de l'époque de Le Corbusier n'aide guère à l'assimilation, je crois qu'il ne faut pas surestimer le poids de l'urbanisme dans le<br /> comportement des individus. Si tu concentre une population immigrés dans un jolie village de la Creuse ou de la Lozère tu aura les même problèmes.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Pour ce qui est du colonialisme effectivement pour moi avoir un pays qui se sert d'autre pour subvenir à ses besoins et un échange asymétrique équivaut à du colonialisme. D'ailleurs à l'époque<br /> coloniale il y avait en fait très peu de colons européens en Afrique ou en Inde, le colonialisme était surtout dans la relation économique entre les colonies et les métropoles une relation<br /> commerciale ou les échanges étaient inégaux. Mais comme l'a montré Paul Bairoch les empires coloniaux européens ont en fait couté plus cher qu'ils n'ont rapporté. Le néocolonialisme lui est plus<br /> efficace et plus rentable pour les nouvelles métropoles, car elles n'ont même plus besoin de déployer des armés sur place puisque les nouvelles colonies sont naturellement contentent d'être au<br /> service de leur nouveaux maitres. Bien sure il y a des pays qui utilisent cette relation pour mettre en place des<br /> renversement de pouvoir c'est le cas de la Chine avec les USA.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Pour ce qui est de la taille je regarde l'Asie et je vois pleins de petits pays qui s'en sorte très bien (Singapour, la Corée du Sud, la Malaisie...). Être auto-centré ne signifie pas forcement<br /> tout produire sur place mais avoir une balance à l'équilibre et une certaine autosuffisance sur l'essentiel nourriture, habillement etc.. En fait il n'y a que dans certains domaines comme<br /> l'aviation ou le spatial où la taille est vraiment importante à mon sens, dans ces secteurs là il faut une coopération inter-étatique.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> <br />
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M
<br /> <br /> Notre petit désaccord sur les moyens de développer le Maghreb me semble à la fois intérêssant et assez drôle. La question sérieuse qui est derrière ce débat (site fournisseur ou économie<br /> autocentrée) est celle de savoir quel est la taille critique pour pouvoir envisager une économie autocentrée. Comme tu le sais, j'ai des doutes sur la possibilité de passer en mode autocentré<br /> pour des ensemble de 65 ou 80 millions d'habitants ...<br /> <br /> <br /> Mais ce que je trouve drôle, c'est quand tu dis que de développer ses voisins en y développant la sous traitance, c'est du néocolonialisme. Donc, si je te suis bien, la République fédérale a déjà<br /> colonisé toute l'Europe centrale ? On a donc déjà à faire à un IVème Reich ?<br /> <br /> <br /> Dans l'ensemble tes propositions me vont bien, même si je suis tout de même surpris par deux points :<br /> <br /> <br /> - Tu n'envisages pas du tout la question urbanistique. Pourtant il me semble que le modèle des cités en périphérie des villes se prête beaucoup plus à la ghettoïsation que l'urbanisme<br /> traditionnel en rues.<br /> <br /> <br /> - Si j'ai bien compris ta proposition de mécanismes incitatif pour favoriser la mixité ethnique, elle exige la mise en place de statistiques ethniques. Tu y es favorable ??<br /> <br /> <br /> > La rose blanche<br /> <br /> <br /> Je n'ai pas encore écrit sur ce sujet, seulement de manière indirecte dans mon dernier article sur le code de la nationalité, où je développe d'ailleurs des idées très proches de celles<br /> développées par Yann ici.<br /> <br /> <br /> <br />
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L
<br /> <br /> @Olaf<br /> <br /> <br /> Désolé ! Je serai peut-être plus clair pour vous une prochaine fois, le miracle s'est déjà produit je crois. quant à l'élitisme... Je vous attends toujours pour l'apéro !<br /> <br /> <br /> <br />
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Y
<br /> <br /> @La Rose Blanche<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> De toute façon les prix de l'immobilier actuel sont totalement farfelues, les prix doivent être proportionner aux capacité des salariés à les payer. Il fut un temps en France ou les citoyens ne<br /> dépensaient pas plus de 10% de leurs revenues pour le logement on en est loin. L'immobilier est entièrement une bulle qui maintient un semblant de richesse sur un tas de dette que personne ne<br /> pourra payer à l'avenir car les vrais emplois ceux de l'industrie s'en vont en Asie de plus en plus vite. Ceux qui croient aux maintient du niveau actuel des prix se font des illusions à moins<br /> d'imaginer une myriade de chinois rachetant la France dans les dix années qui viennent.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> @valuebreak<br /> <br /> <br /> Dans le cadre de mes propositions le retour semble idiots puisque l'idée c'est parallèlement de développer le Maghreb. Si ces gens trouvent un avenir dans leur pays ils n'auront plus de raison de<br /> venir en France. On ne quitte pas son pays par palisir en général c'est très difficile, je parle bien sur de ceux qui coupe les ponts pas des touristes ou des cosmopolites multimilliardaires.<br />  Maintenant les personnes touchant cette aides devront ipso facto renoncer définitivement à revenir sur le sol français il signeront un contrat. Pour ce qui est des arnaqueurs on pourrait<br /> imaginer des sanctions conjointes avec les états bénéficiaires de ces aides, puisque qu'il s'agirait de vol manifeste ils seraient passible de peines de prisons lourde dans leur pays d'origine.<br />  Pour ma part je suis contre Schengen et l'abandon des frontières qu'elles soient commerciales, financières ou migratoires. Donc cette politique se ferait dans le cadre d'un retour à l'état<br /> ayant des frontières contrôlées où l'on ne passe pas sans autorisation.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br />  @La gaulle<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Vous avez parfaitement raison de parlé d'astuce puisque nous jouons ici avec les principes libéraux du libre arbitre. Si ces gens considèrent la France comme une simple mère nourricière envers<br /> laquelle il n'y aucune allégeance ou amour alors ils partiront. Ceux qui sont intégrés à la nation et qui se sentent français et il y en a heureusement beaucoup, cela resteront. Il s'agit de<br /> trier de façon non arbitraire car franchement comment dire d'une personne qu'elle est française ou pas d'un point de vue strictement bureaucratique. La tartufferie sarkozienne sur le fait de<br /> retirer la nationalité à un criminel sous prétexte qu'il est criminel est absurde.<br /> <br /> <br />  Un criminel reste français s'il se sent français. La nationalité n'a rien avoir avec la qualité d'un homme ou d'une femme, elle a avoir avec le désire et la reconnaissance d'une patrie. Un<br /> intégriste musulman milliardaire qui vomis nos traditions mais qui paye ses impôts en France n'est pas français, à l'inverse un SDF d'origine algérienne mais qui respecte notre art de vivre, nos<br /> coutumes et qui se sent français, lui est français pleinement, même s'il est pauvre et qu'il ne paye pas d'impôts.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> La nationalité ne se mesure pas à la qualité d'une personne et c'est bien pour cela que toute tentative de gérer ce problème de façon arbitraire au niveau collectif finira mal. On jettera des<br /> gens qui étaient vraiment français dans le tas et on gardera quand même une partie des mauvais. Seul une action permettant le choix individuels sera efficace, et en plus correspondra à notre<br /> tradition démocratique.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Pour ce qui est des ibnternat vous avez raison c'est un moyen pratique et rapide de décloisonner les jeunes de banlieue et de les sortir de leur milieu. De leur faire voir que les français ne<br /> sont pas forcement ce qu'ils croient. Il est d'ailleurs étrange que nos médias ne s'intéressent qu'à l'image qu'ont les français des banlieues, et jamais les images qu'ont les banlieues des<br /> français. Pourtant bon nombre de gens qui se jettent à corps perdu dans les délires islamistes ont une vision faussée par les médias de la population française. Je crois que c'est surtout les<br /> préjugés des jeunes des banlieues qu'il faudrait changer, bien plus que celle de la population française.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> <br />
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J
<br /> <br /> "Rien n'est poison, tout est poison: seule la dose fait le poison", voilà qui devrait être écrit au fronton des écoles juste en desous de "rien ne se créé, rien ne se perd, tout se transforme".<br /> <br /> <br /> Quand le corps est empoisonné, doit-on employer un seul remède ou une seule méthode, quitte à laisser du poison? Doit-on guerir un peu, beaucoup...totalement? <br /> <br /> <br /> L'immigration pose des problèmes principalement parce que la dose qualitative et la dose quantitative ne sont pas appropriées; le problème culturel est tout à fait secondaire. <br /> <br /> <br /> Tout est question de dosage y compris dans le traitement à appliquer, donc tous les remèdes sont necessaires à prendre pour juguler les différents symptômes et  jusqu'à guerison,<br /> sans pour autant déplacer le problème ou contaminer une autre zone. Le bon dosage s'applique donc globalement et non localement, d'où la complexité d'agir à de multiples niveaux. <br /> <br /> <br /> <br />
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