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8 août 2024 4 08 /08 /août /2024 15:45

 

L'information a fait beaucoup de bruit ces derniers jours même si l’événement n'est une surprise que pour les obsédés du globalisme et de l'immigration de masse. La Grande-Bretagne semble connaître un épisode de violence intercommunautaire suite au meurtre ignoble de trois jeunes filles . Mais comme souvent dans ce genre d’événement le fait divers en question n'a servi que de déclencheur à une crise sous-jacente et permanente . La Grande-Bretagne comme la quasi-totalité des pays occidentaux a une crise invisibilisée par les médias et qui découle de la globalisation entamée dans les années 70. Car la crise est profonde et multifactorielle même si elle découle naturellement de la disparition des frontières dans tous les domaines et de l'abandon des politiques publiques, particulièrement au pays de Margaret Thatcher. Si les Français peuvent critiquer ce qui se passe en Angleterre en accusant en particulier l'idéologie du communautarisme, qui est au cœur de l'idéologie anglo-saxonne depuis des décennies. Une idéologie aux antipodes des principes d'assimilations que l'on a théoriquement pratiquées longtemps en France, avant que nos élites s'abandonnent à leur tour à la mode du communautarisme en particulier à gauche. Rappelons-nous tout de même les graves émeutes qui ont lieu régulièrement dans notre pays. Il y a seulement un an en juin 2023, le pays a été ravagé par des émeutes ethniques, même si les médias ne l'ont pas présenté comme ça, suite à l'affaire Nahel. Nous avons vraiment la mémoire courte.

 

On voit ici que le modèle républicain n'est pas réellement plus efficace que le modèle communautariste anglo-saxon. Dans les deux cas, on assiste à un séparatisme massif des populations d'une façon ou d'une autre qui débouche naturellement sur des confrontations lorsque des événements malheureux touchent l'une ou l'autre des communautés qui vivent à côté et pas ensemble en réalité. Pour prendre un peu de recul sur cette question, il est important de rappeler la situation globale de la Grande-Bretagne. Trop de commentateurs s'enferment sur une question simplement économique. S'il y a quelque chose qui participe grandement à l'aveuglement général sur la situation de nos sociétés, c'est bien cette réduction de tous les problèmes aux questions économiques. L'économie est quelque chose d'important, mais ce n'est pas le seul facteur qui conduit aux problèmes massifs de nos pays. Et c'est d'ailleurs en grande partie parce que l'on ne voit plus que les questions économiques que nos politiques finissent par produire les catastrophes de plus en plus grandes que nous connaissons.

 

Il y a deux gros facteurs explicatifs dans la crise actuelle à mon sens. En premier lieu, il y a le déclin relatif économique et sociologique des Anglais sur leur propre terre. C'est Emmanuel Todd qui en parle le mieux puisqu'il avait consacré à l'Angleterre un très gros chapitre dans son dernier livre « La défaite de l'occident » dont nous avons déjà longuement parlé. Comprenons-nous bien, il y a un déclin éducatif structurel qu'Emmanuel Todd associe à la disparition de la croyance religieuse. Le protestantisme avait beaucoup de défauts, mais il avait aussi de grandes qualités comme le fait de pousser les individus à travailler et à faire des efforts. Or on constate qu'à l'école, les jeunes Anglais font désormais moins bien que leurs aînés, un peu comme partout en occident, mais aussi moins bien que les nouveaux venus d'autres continents. Dans une économie totalement dérégulée et très violente avec les moins bien lotis, le choc économique est fort et produit un déclassement social des populations anglaises de souche. Le plus voyant est dans la formation médicale par exemple qui est aujourd’hui en Angleterre totalement dominé par des jeunes d'origine étrangère particulièrement asiatique. D'après ce document en 2021, 51% des jeunes docteurs sont non blancs selon la classification anglaise alors qu'ils ne représentent que 20% de la population en âge de travailler pour la même année.

 

Citons Emmanuel Todd lui-même avec le chapitre Hommage à Ionesco page 201 :« En 2019, la probabilité pour un jeune Anglais blanc d'accéder à l'éducation supérieure était de 33%, celle des Noirs de 49%, celle des « Asian » de 55% » Todd précise que dans Asian il y a des Pakistanais et des Indiens, mais les Chinois par exemple monte à 75% de probabilité. En régime de dérégulation économique totale, les structures familiales communautaires et verticales avec une forte autorité résistent beaucoup mieux. Les Anglais sont donc devenus les grands perdants du modèle dérégulé que prônent leurs élites. Et ce déclassement est bien évidemment propice à la colère et au revanchisme social et politique. Si la gauche joue les grands défenseurs des minorités, elle semble avoir un peu oublié son objectif d'origine qui était de défendre les plus pauvres et les moins bien lotis. Or en Angleterre ce ne sont pas les immigrés, mais les autochtones les moins bien lotis. Alors certes les études ne font pas tout, mais il est indéniable qu'une population avec un moins bon niveau scolaire finira à terme moins riche que les autres. Au demeurant, le fait que cela touche les habitants d'origine du pays pose d'énormes problèmes.

 

En effet, pour assimiler des populations immigrées, il faut que ces dernières soient intéressées par le groupe dominant. Elles singent le groupe dominant, adhèrent à ses valeurs pour pouvoir accéder à un meilleur statut et niveau de vie. Or là nous voyons une inversion progressive avec des minorités ethniques qui deviennent de plus en plus dominantes sur le plan social et économique. C'est d'ailleurs voyant en politique les Anglais ayant eu un Premier ministre d'origine étrangère et un maire de Londres d'origine pakistanaise. Et comme nous le voyons avec la situation éducative l’Angleterre à terme pourrait se retrouver dans une situation similaire à celle des grandes invasions germaniques du passé, mais sous une forme originale. Comme la France gallo-romaine qui s'est retrouvée avec une élite franque, les francs n'ayant jamais été très nombreux en réalité sur notre sol. Les Anglais pourraient se retrouver avec une élite composée essentiellement de pakistanais et d'Indiens. Une élite qui n'aurait pas par contre la légitimité que pouvaient donner les invasions militaires. Sa seule légitimité étant l'idéologie globaliste qui commence quand même à avoir du plomb dans l'aile depuis quelques années.

 

Le second facteur explicatif à ces tensions tient à l'immigration en elle-même. Au-delà de la question de la compétition entre les autochtones et les nouveaux venus sur le plan éducatif, les immigrés eux-mêmes sont porteurs de valeurs en contradiction avec la société anglaise. En effet, le gros des bataillons de l'immigration sont les Pakistanais et les Indiens. Si la question religieuse est en soi problématique, en particulier la question de l'islam, n'oublions pas que c'est surtout la question de la structure familiale qui compte. Les Anglais ont une structure familiale de type nucléaire absolue, très individualiste et où l'autorité parentale est assez faible. Le caractère libéral des Anglais tient de cette nature très individualiste et peu attachée au groupe. La grande différence avec le bassin parisien qui est aussi nucléaire c'est que dans le bassin parisien il y avait un attachement à l'égalité dans l'héritage. Là où les Anglais n'attachent aucune importance à l'égalité ou à l'inégalité, ils s'en fichent en quelque sorte contrairement aux Français égalitaires ou aux Allemands inégalitaires. Les peuples du sous-continent indien eux ont des structures familiales complexes et communautaires où l'individu est écrasé par l'autorité collective. C'est la structure familiale la plus opposée à celle des Anglais.

 

La France est confrontée au même problème avec les immigrés maghrébins à la différence que l'endogamie est beaucoup plus forte chez les Pakistanais. Sur la question de l'intégration et du rejet de la nation d’accueil, la question de l'endogamie est probablement plus importante encore que celle de la structure familiale. C'était d'ailleurs l'un des arguments de Todd dans son ancien livre consacré à la question « Le destin des immigrés ». Les peuples d'Europe globalement sont fortement exogames. On peut d'ailleurs dire qu'à l'échelle de la planète s'il y a bien quelque chose qui distingue les Européens des autres régions du monde c'est l'exogamie extrêmement élevée depuis longtemps. L'exogamie était d'ailleurs déjà très élevée avant l'arrivée du christianisme, mais cette religion a encore augmenté cette dernière faisant de l'exogamie une tradition obligatoire. La seule exception était dans les grandes familles nobles qui se battaient pour obtenir des titres grâce aux mariages arrangés. Pour le sous-continent indien par contre c'est une autre histoire. Le Pakistan est aujourd’hui le pays le plus endogame de la planète (taux supérieur à 50%) et une carte du monde montre que l'endogamie coïncide quand même pas mal avec le monde musulman . On pourrait penser que c'est l'islam qui a favorisé l'endogamie, mais on peut ainsi penser l'inverse à savoir que l'islam s'est plus facilement étendu là où l'endogamie était présente. Quoiqu'il en soit, cette endogamie, favorise un très fort communautarisme. Dans un pays où les autochtones sont très individualistes, l'arrivée de ces groupes de population entraîne un fort déséquilibre et des confrontations.

 

Le graphique indique la proportion de mariages entre cousins jusqu'au second degrès.

 

Relégitimer les peuples d'Europe sur leurs terres

 

On pourrait rajouter évidemment un dernier facteur, celui de l'idéologie. L'idéologie globaliste est le dernier avatar de l'impérialisme capitaliste occidental. Et la gauche française en un sens est un grand allié du capital par son obsession de l'immigration sans frontière permanente. Elle ne semble pas comprendre qu'en soutenant l'immigration elle soutient en quelque sorte une nouvelle forme de colonisation. Le capital occidental qui ne veut pas se retrouver perdant de la transition démographique fait venir des travailleurs et des consommateurs du reste de la planète pour ne pas avoir à hausser les salaires et partager les bénéfices des gains de productivité avec les salariés locaux. On constate d'ailleurs que cette logique économique s'applique à de plus en plus de pays en dehors du bloc occidental d'ailleurs prouvant que ce n'est pas vraiment une spécificité de l'Europe ou des USA. Même le Japon très résistant jusque là commence à envisager l'immigration de masse avec toutes les conséquences que cela pourrait avoir pour cette société organisée comme une horloge de grande précision.

 

Dans cette course à l'immigration capitalistique, le rôle de la gauche institutionnelle a été de légitimer l'immigration. Elle s'y est prise de deux manières. D'une part, elle l'a présenté comme inéluctable pour sauver les retraites et l'économie. L'argument est éculé, mais toujours employé, que ce soit par les gauchistes ou les libéraux et le patronat. La seconde argumentation fut une attaque en règle contre la légitimité des autochtones. L'utilisation massive de la lutte contre le fascisme imaginaire date en réalité des années 70. C'est apparu bien après la Seconde Guerre mondiale ce qui devrait poser question quand même. Ces discours ont accompagné les politiques de dérégulation macroéconomique et d'ouverture des frontières que ce soit pour les capitaux, les marchandises ou les personnes. Il ne s'agissait pas tant de défendre les opprimés de l'immigration que de dévaloriser les nations occidentales. En Angleterre on a eu droit à "la société n'existe pas" de Margaret Thatcher, en France ce fut la nation mère de tous les vices et du nationalisme, qu'il fallait bannir en l'associant au FN. Il faut bien le dire, cette dévalorisation constante du fait national est arrivée à son objectif. Les Européens ont honte d'eux même et n'osent plus défendre leur nation sauf dans les lieux autorisé et non dangereux pour les couches sociales dominantes comme les JO.

 

Les idéologues de l'immigration ont réussi cette chose incroyable que de faire des Occidentaux les seuls peuple du monde à ne pas avoir le droit d'avoir un pays à eux. Partout sur terre le colonialisme, c'est le mal, mais en Europe c'est génial. Une partie des problèmes de l'immigration tient aussi de ce facteur de délégitimation des autochtones. Quoiqu'il en soit la crise que vient de connaître la Grande-Bretagne, va peut-être enfin faire réfléchir les populations et même les élites. Le calcul purement économique qui ne prend pas en compte la stabilité à long terme d'une société peut être extrêmement coûteux, y compris du point de vue économique. En effet que deviendraient les intérêts financiers, l'économie anglaise et les rentes des milliardaires si le pays était plongé dans une véritable guerre intercommunautaire ? Cet économisme ontologique qui nous gouverne depuis des décennies va se fracasser sur ses gigantesques contradictions. Le problème c'est que les populations européennes risquent de payer très chèrement les errements de leurs élites globalistes. Il n'est plus inimaginable que nos populations deviennent minoritaires sur la terre de leurs ancêtres maintenant.

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commentaires

L
Ah si ! Qu'est-ce que vous pensez de ce texte :<br /> <br /> BERTEZ. LE GRAND SECRET. <br /> <br /> Le grand secret, tout simple, je l’ai déjà exposé cent fois mais peu de gens le comprennent<br /> <br /> « Les banques centrales savent , même si elles essaient de le garder secret, que l’état naturel de l’économie est de générer de la déflation.<br /> <br /> C’est ce qu’on appelle plus communément la croissance de la productivité.<br /> <br /> À mesure que les entreprises deviennent plus efficaces et que les travailleurs sont plus productifs, elles produisent la même quantité de biens pour moins d’efforts (ou plus de biens pour le même effort).<br /> <br /> En d’autres termes, la tendance naturelle de l’économie est à la baisse du coût de production des biens.<br /> <br /> Cela devrait être une bonne nouvelle pour tout le monde et se traduire par une tendance à la baisse des prix à la consommation qui, combinée à des salaires stables, devrait se traduire par une augmentation des salaires réels et du pouvoir d’achat des travailleurs.<br /> <br /> Ceci devrait conduire également à une augmentation de la demande globale de biens et de services.<br /> <br /> Alors pourquoi essayer de contrecarrer cette tendance bénéfique et naturelle ?<br /> <br /> C’est simple : cela rend plus difficile le remboursement des dettes.<br /> <br /> Plus précisément, cela rend plus difficile pour les gouvernements de rembourser leur dette.<br /> <br /> Les particuliers et les entreprises ont plus de facilité à rembourser leur dette lorsque leurs revenus réels augmentent).<br /> <br /> La génération d’inflation par les banques centrales est une tentative de fournir aux gouvernements (leurs patrons) un moyen facile de sortir de leurs problèmes d’endettement : par l’inflation plutôt que par la prudence budgétaire. »<br /> <br /> via Grant Williams
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R
Effectivement, la nature humaine tend à exiger de l'inflation pour rester positif.<br /> Générer 2% de masse monétaire par an, comme le suggérait en plaisantant Friedmann suffirait à gérer ce facteur.<br /> <br /> Le principal problème c'est la variation du coût de l'argent en fonction des intérêts politiques immédiats, surtout quand il s'agit d'éviter une récession avant des élections.<br /> <br /> L'autre point qui est aussi souvent ignoré, surtout par les keynésiens, c'est qu'un argent trop bon marché finira par encourager à faire du levier et acheter des actifs existants, plutôt que d'investir.<br /> Ce qui est assez marqué dans l'immobilier ou la bourse depuis les années 70.<br /> <br /> Si les idées de Keynes ont fonctionné dans certains contextes, c'est parce qu'un investissement judicieux de l'État dans un pays qui manque d'infrastructures, ou pour générer de l'énergie pas chère, générera son multiplicateur positif.<br /> Mais le problème de la dette que vous citez, ne se pose que si un état génère de la dette pour financer des programmes non rentables.<br /> En théorie, faire comme Singapour avec un budget de fonctionnement en excédent structurel, et uniquement emprunter pour investir, l'inflation n'est pas réellement nécessaire pour éponger la dette.<br /> <br /> L'unique raison pour laquelle l'initiative privée fait au global mieux que les états, c'est qu'elle fait faillite quand elle se plante. Enfin, sauf s'ils achètent le politique.
Y
L'expérience montre qu'il est plus facile de gérer l'inflation que la déflation. Mais cela revient au même en théorie. Il est plus facile en fait d'augmenter le niveau de vie par la hausse des salaires avec une inflation, que par une stagnation des salaires et une baisse des prix. On l'a vu pendant toutes les trente glorieuses en France. La déflation va produire en plus chez les investisseurs un pessimisme et une baisse des investissements.
L
Ce nouveau texte répond en partie à certaines de mes interrogations, en particulier sur les impasses de l'économisme. <br /> En partie seulement car je n'arrive plus à attribuer à l'éducation le rôle démiurgique que beaucoup lui donne, car l'Europe à la dérive d'aujourd'hui, ce sont bien les générations les mieux éduquées en nombre de l'histoire (les Boomers plus les XY) qui l'ont faite ou en ont validé toutes les orientations en préparant le terrain pour les générations incultes ultérieures. Le lycée du siècle dernier de toute façon ne reviendra pas. <br /> Quant aux émeutes en Angleterre elles peuvent être aussi une stratégie délibérée des globalistes pour museler définitivement les peuples autochtones et il m'étonnerait beaucoup que Macron ne tente pas de suivre le mouvement sur ce domino essentiel qu'est devenu la France. <br /> Regardons les choses en face, Il s'agit d'une véritable guerre et pour faire une guerre il n'y a pas besoin d'être deux. Une seule partie suffit, et si l'autre refuse de la faire... Il ne restera qu'une seule partie sur le terrain.
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Y
J'ai du mal à voir des pervers vraiment stratège. Mais je peux me tromper bien évidemment.
L
Je me méfie tout autant que vous de certaines théories causales de l'histoire, tout est dans la nuance de ce que l'on peut y mettre derrière. Mais réfléchissez bien à ce que peut entraîner votre position. <br /> Si une stratégie ne peut être que bénéfique à celui que la met en œuvre, il n'y a plus alors beaucoup de stratège dans l'histoire, rien qu'une galerie infinie d'innocents aux mains pleines. En fait votre point de vue est assez rousseauiste plus qu'il revient aussi à mettre la perversité humaine sous le tapis. <br /> Et que répondrez-vous à ceux qui ne manqueront pas de taxer vos critiques keynésiennes de "complotistes", si vous n'admettez pas que ce fameux "complotisme" n'est que le faux nez de la pensée stratégique dans la bouche de certains pervers. <br /> Je sais aussi qu'il est démoralisant de constater qu'une tribu d'imbéciles (qui se ressemble s'assemble, pas besoin d'être marxiste pour le constater) ne peut échafauder autre chose qu'une stratégie imbécile.
Y
"une stratégie délibérée des globalistes pour museler définitivement les peuples autochtones"<br /> <br /> A titre personnel je ne crois nullement à ce genre de théorie. Pour la bonne raison que je ne crois pas du tout à la "pensée des élites" actuelles. Le problème de fond c'est qu'elles ne pensent à rien en réalité et qu'elles n'ont aucun plan à court ou à long terme. La seule chose qu'elles font c'est faire de la com et suivre le mouvement, et c'est bien là qu'est le problème. Si elles étaient un tant soit peu stratèges, nous ne serions pas dans de telles situations qui vont finir par être dangereuses, y compris pour elles et leurs capitaux. Il suffit de voir à la vitesse à laquelle la Chine écrabouille l'occident et les USA sur le plan technologique et industriel. D'un côté on a un état avec une stratégie qu'on l'approuve ou non. De l'autre côté le néant et une vision qui s'arrête aux intérêts à court terme qui finit par un suicide économique collectif. C'est la même chose pour l'immigration. Nos élites ont toutes été dans le sens du vent, parce que c'était cool, que ça faisait baisser les salaires à court terme, et qu'il fallait faire l'Amérique en France ou en GB. Le résultat on le voit aujourd'hui, mais ce n'est pas le résultat d'un plan machiavélique, elles en sont incapables. Et ces élites finiront dans les poubelles de l'histoire avec leurs peuples qu'elles auront stupidement détruites.