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31 octobre 2024 4 31 /10 /octobre /2024 15:21

 

 

Depuis quelques années il y a une vogue certaine autour du fantasme de l'automatisation et de la robotique. On pourra bien évidemment montrer en exemple Elon Musk qui joue beaucoup sur le sensationnel pour faire parler de lui et de ses entreprises. Il y aurait pourtant beaucoup à dire sur l'homme à succès de l’Amérique qui n'est pas tout blanc et donc les entreprises font de très grosses pertes dans le monde réel. Et le succès de Musk est surtout un succès des commandes publiques de l'état américain. Par exemple, SpaceX a été financé par la Nasa à hauteur de 15 milliards de dollars sur une décennie. C'est une habitude américaine de déguiser les interventions publiques derrière de grands noms du secteur privé. On est loin de la présentation qui est faite du bonhomme qui serait le pur produit du marché libre et du self made men. Mais le cœur du sujet d'aujourd'hui n'est pas Musk et sa politique de communication, elle vise plutôt à parler de l'illusion qu'il y a sur la robotique et ses effets, en particulier sur la question qui nous taraude celle de l'effondrement démographique.

 

Il est important tout d'abord de rappeler que la robotique est en grande partie une science qui a été largement fantasmée dans la culture populaire. Le grand auteur de science-fiction Isaac Asimov et son œuvre ont en grande partie influencé l'image que le grand public a pu développer sur la question. Le terme même de robot qui n'a pas été inventé par Asimov, mais popularisé par lui montre l'impact que cette œuvre a pu avoir sur la culture populaire. Il ne s'agit pas de critiquer cet impact, c'est juste un constat. Le cinéma avec des œuvres ultérieures finira le travail de l’imaginaire de la robotique, à l'image des œuvres comme celles de Terminator ou Matrix. Des films qui donneront même une image franchement négative à l'évolution technologique. Si toutes ces œuvres n'ont en réalité pas grand-chose de réaliste ou proche du fonctionnement réel de la robotique (les trois règles de la robotique d'Asimov n'ont par exemple aucun sens en pratique), elles ont insufflé une image qui aujourd'hui structure les représentations que le commun des mortels se fait de ces techniques et sciences. Une image que les scientifiques et les entreprises connaissent bien, et peuvent d'ailleurs manipuler à loisir pour faire des effets de communication dans la presse et les médias.

 

L'intelligence artificielle qui porte extrêmement mal son nom en est un exemple frappant. Il ne s'agissait pas de décrire réellement les techniques employées pour faire comprendre ce qui se cache derrière l'IA, mais simplement d'utiliser des termes qui font appel à l'imaginaire populaire. Il y a intelligence donc forcément ça va être incroyable ou très risqué. Si on se contentait d'appeler ça des systèmes d'apprentissage par exemple l'impact sur la population et sur la finance serait bien moindre. Je me souviens d'un de mes profs à l'université qui nous montrait des techniques d'automatiques et qui nous a fait des cours sur les « réseaux de neurones » au début des années 2000. Lorsqu'il a expliqué ce qu'était ces « neurones » à savoir une simple boucle de rétroaction couplée à une fonction non linéaire, je lui ai demandé pourquoi on appelait ça neurone alors qu'il s'agissait vraisemblablement d'une version extrêmement simplifiée d'un vrai neurone. Sa réponse fut laconique « c'est plus vendeur ». C'est que le néolibéralisme avait déjà fait son œuvre et les universités tout comme les centres de recherche étaient en compétition pour rechercher des financements de plus en plus maigres l'état se désengageant de plus en plus de la recherche.

 

Le phénomène n'était pas propre à la France, mais à l'ensemble de l'occident. Même aux USA, il fallait chercher des financements. Et pour attirer le public profane surtout celui avec un gros portefeuille, les scientifiques se mirent à faire du commerce et à manipuler les expressions pour survendre leurs modèles et leurs techniques. L'un des premiers effets fut la fameuse bulle internet qui explosa aussi fortement qu'elle avait gonflé rapidement. La situation ne s'est guère arrangée depuis. Il semble même que la course folle à la recherche de financement oblige certains à carrément mentir, et à faire des falsifications. On voit ainsi de plus en plus de chercheurs mentir sur les données et faire de mauvaises publications scientifiques. C'est extrêmement grave parce que la science part du principe que le débat est honnête et qu'un scientifique ne cherchera pas volontairement à mentir pour atteindre un objectif de notoriété. La science accepte les erreurs, c'est normal, nous ne sommes que des humains, par contre le mensonge est un poison qui peut lui être fatal. Alors pourquoi est-ce que je parle de ceci? C'est pour souligner qu'il y a énormément de fantasmes dans le débat public sur ces techniques. Et que lorsque l'on parle de robotisation on entraîne immédiatement tout un tas d'idées reçues qui faussent le jugement et peuvent nuire gravement au débat.

 

L'automatisation est déjà ancienne

 

Contrairement aux idées reçues, nous ne vivons pas une révolution qui va entraîner une explosion de productivité. La révolution robotique a déjà eu lieu bien avant dans les années 60-70 en réalité. Il suffit de jeter un œil sur une usine moderne pour voir que l'intervention humaine est déjà extrêmement limitée. Et comme je l'ai déjà longuement expliqué, ce n'est pas la technologie en tant que telle qui a fait vraiment exploser la productivité, mais le fordisme. À savoir l'organisation scientifique du travail et la spécialisation des métiers. L'automatisation et la robotique sont venues accroître encore plus la productivité, mais la véritable rupture du 20e siècle, c'est bien le fordisme, et son organisation, qui l'a effectué. Avec toutes les conséquences que l'on connaît sur les travailleurs. Travailleurs qui se sont retrouvés à devoir exécuter des tâches souvent extrêmement répétitives. Si l'automatisation a bien eu un grand mérite, ce fut de réduire ces métiers de répétition même s'il a fallu compenser par la création d'emplois dans d'autres secteurs.

 

L'efficacité de la robotique en usine tient essentiellement au fait qu'il s'agit d'un espace maîtrisé où les machines sont dans un environnement entièrement contrôlé. La robotique moderne a toujours beaucoup plus de mal à montrer sa réelle utilité dans des espaces anarchiques et inconnus même si les progrès dans les « IA » leur permettent maintenant de se débrouiller à peu près correctement. Du moins pour certains domaines. La révolution actuelle tient à ce petit changement où l'on pense que les robots pourront enfin sortir des usines, si je puis dire, en effectuant des tâches dans des environnements non maîtrisés. Ils doivent pour y parvenir arriver à avoir des réactions autonomes. Alors on se met maintenant à fantasmer sur les robots cuisiniers, les robots ménagés capables de tout faire à votre place. Disons le tout net, si Musk amuse la galerie avec ses robots bipèdes, on attend encore en pratique l'utilité réelle de ces machines. Si les coûts en énergie, en entretien et en matières premières surpassent largement la création d'emploi, ne doutez pas que ces machines feront un énorme flop et ce ne serait pas la première fois dans l'histoire de la robotique.

 

Mais admettons que nous y arrivions. Les robots remplacent l'homme dans la plupart des actes de la vie quotidienne en étant plus efficaces. Est-ce que cela réglerait pour autant nos problèmes économiques ? On voit immédiatement le premier problème. Si les IA et les robots remplacent toute la main-d’œuvre, il n'y aura plus de salaire distribué. Et s'il n'y a plus de salaire distribué qui va consommer ce qui est produit ? Dès qu'il y a des gains de productivité, la question se pose en réalité. Si les gains sont plus rapides que l'enrichissement général qu'ils peuvent procurer, vous pouvez vous retrouver avec un problème de chômage et d'insuffisance de la demande. La crise chinoise actuelle dont nous avons déjà longuement parlé vient justement de cette déconnexion entre l'évolution des revenus, de la consommation et de la production. À n'en pas douter une société où le travail humain deviendrait « inutile » aurait un grave problème de cohérence interne. Alors certains nous diront que ce n'est pas grave puisque le but des très riches est de vivre sans bosser en laissant leurs esclaves robots faire le travail à leur place. Un peu à la manière des premiers colons de l'espace dans l’univers d'Isaac Asimov dans son livre « Les robots », sauf qu'en réalité ces œuvres techniques nécessitent tout une chaîne de production qui a besoin d'un volume de vente important pour être économiquement rentable. Le mythe de quelques riches vivant richement avec leur armée de robot seul au milieu d'un océan de misère humaine ne me semble pas du tout vraisemblable du point de vue économique et technique. En même temps, c'est rassurant, non ?

 

Reste la question des retraites. Est-ce que la robotisation peut compenser l'effondrement de la population active ? Si effectivement les robots arrivent réellement à remplacer l'humain dans des tâches domestiques ou de service avancé, on peut dire oui en partie, mais en partie seulement. Car sans aller jusqu'au grand remplacement total de l'activité humaine par des machines, le simple fait de remplacer certains emplois en manque de main-d’œuvre par des machines pose le même problème que celui précédemment cité. Vous remplacez la production, mais pas la consommation. Et vous créer ainsi un déséquilibre mécanique entre l'offre et la demande qui peut provoquer des crises de dépression à l'échelle d'une nation ou de la planète rendant difficile le maintient du modèle économique. L'automatisation totale ne pourrait vraiment compenser l'effondrement de la population active que si par ailleurs le niveau de consommation par tête augmentait dans les mêmes proportions ou que le temps de travail lui aussi diminuait pour se partager les quelques emplois restants. Mais nous sommes ici dans la logique purement théorique . En pratique on sait que cela est très difficile d'autant que l'obsession pour la réduction des salaires que promeut notre modèle d'économie dérégulé n'est pas vraiment à même d'aller dans cette direction. On en déduit assez logiquement qu'en réalité la seule façon de sauver nos systèmes de retraite est avant tout de refaire des enfants en nombre suffisant pour maintenir le niveau de population. Ce ne sont pas les robots qui vont nous sauver de l'effondrement démographique.

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commentaires

R
A vrai dire, les robots et l'IA sont le début d'un long cycle. <br /> Contrairement, à ce que vous dites, je pense que ces éléments seront comparables voire supérieurs aux gains du Fordisme initial.<br /> L'IA et le robot ne primeront pas seuls, sur ce point je suis d'accord avec vous.<br /> C'est l'association homme-machine qui va primer pendant fort longtemps.<br /> <br /> Fabriquer les robots, alimenter l'IA en énergie, gérer le changement climatique, vont nécessiter des quantités de ressources telles, qu'il nous faudra gérer et générer de gigantesques quantités d'énergie, et d'informations. L'humain sera en effet, par la force des choses, nécessaire pendant longtemps à l'activité économique. <br /> <br /> <br /> Vous avez probablement raison quand aux notions de surproductions sur certaines périodes. C'est un effet secondaire du système capitaliste, qui bien que plus efficace que les états dans biens des domaines, reste doté d'une courte vue.<br /> Et je penses qu'une des révolutions que devra accomplir l'humanité, sera de favoriser un nouveau système qui favorisera un rééquilibrage avant l'explosion de bulles de surproduction localisées.<br /> Et c'est un des domaines que favorisera l'association homme-machine, au travers d'une coopération décentralisée plus aisée, plus fluide, et plus adaptable.
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L
Une interview intéressante de Todd traduit par Bertez. <br /> <br /> https://brunobertez.com/2024/11/02/je-vous-offre-linterview-integrale-magistrale-de-todd-a-la-nzz-un-must-a-diffuser/
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L
Braudel parlait d'un "monde plein" pour désigner la cause première de l'effondrement de la société du Moyen-Âge, en Europe, à savoir l'incapacité d'un système économique à se dépasser pour répondre l'augmentation de la population. <br /> La maladie, la guerre et la famine s'en chargeront, avant que la fin du quinzième siècle ne voit s'ouvrir des opportunités pour que ce fameux dépassement se produise. Opportunité technique (invention de l'imprimerie, progrès dans les technologies de navigation et de l'armement) géographique ("invention" du nouveau monde) et probablement climatique (le seizième siècle fut une pause dans le refroidissement qui intervînt du début du quatorzième au milieu du dix-neuvième).<br /> <br /> L'ensemble de ces opportunités jointes à un mode d' échange séculaire qu'était l'économie de marché (l'économie féodale était bien une économie monétaire de marché dont le socle était l'économie domestique) ont donné au final le capitalisme, le "visiteur du soir" selon Braudel, système de production dont le facteur tendant à l'hégémonie sur les autres est le capital financier.<br /> D'un point de vue géopolitique, ce système a fait la part belle à l'occident (surtout pour des raisons culturelles) en lui conférant une puissance planétaire.<br /> <br /> Ne sommes nous pas arrivés aujourd'hui au bout de ce système, c'est-à-dire à un nouveau "monde plein" mais à facteurs renversés par rapport à ce qui s'est passé à la fin du Moyen-Âge ? Aujourd'hui c'est le facteur humain qui n'arrive plus à s'adapter à l'évolution technologique et cela parce que le système de production (et donc de distribution) qui a permis le dépassement civilisationnels de l'occident il y a cinq siècle ne le permet plus.<br /> <br /> Les nouveaux rapports de production qui se mettent en place dans le monde actuel voient s'affronter trois ensembles lesquels n'ont pas encore réussi à trouver un point d'équilibre entre eux. <br /> D'une part les populations et leur cadre politique, encore formaté par les anciens rapports conflictuels de classe, d'autre part les maîtres du capitalisme financier, stade terminal du capitalisme, vainqueurs provisoires du conflit de pouvoir qui les a opposés aux populations (cf. la boutade fameuse de Warren Buffet sur la victoire des milliardaires dans la guerre des classes), enfin l'irrésistible ascension des nouveaux maîtres de la technologie (un Elon Musk en est le symbole) qui se sont dans un premier temps appuyés sur le capital pour s'imposer mais qui devront à terme jouer l'irréductible pouvoir de survie des populations contre le capital financier pour maintenir leur propre pouvoir (et cela semble bien être le cas pour reprendre l'exemple de Musk).<br /> <br /> Le paradigme futuriste des robots n'est qu'un rêve velleitaire, une superstructure en terme marxiste, la dystopie obligée des maîtres du capital qui se sentent bloqués par une fin de cycle, le leur, un cycle qui s'est avéré formidablement efficace pour organiser la production mais qui s'est toujours heurté au mur de la redistribution pour se dépasser.<br /> <br /> Le pays qui me paraît d'ailleurs être le mieux en phase d'opérer cette transition est la Chine, parce qu'elle a choisi clairement le pari de la technologie face à son problème crucial de vieillissement et de dépopulation, pour le meilleur et pour le pire. <br /> Tout simplement en fait parce qu'elle n'a pas le choix, la spirale du développement entraînant obligatoirement celle de la dénatalité relative (Nous en sommes nous-mêmes arrivés à cette conclusion je crois). Et ceux de la sphère financière qui s'opposent à ce choix devenu politique ont une propension certaine, il me semble, à se retrouver repiqueurs de salade à la frontière de la Mongolie.<br /> <br /> Le choix qui fut celui du patronat français il y a cinquante ans de jouer une immigration à bas prix contre la modernisation technologique (choix que le pays n'a pas fini de payer) sera de moins en moins donné aux nations dans le système qui se met en place, de toute façon. En effet, il n'existe aucune configuration familiale qui soit intrinsèquement à même d'enrayer cette évolution quasi anthropologique, ce que montre implicitement les travaux de Todd.<br /> <br /> J'en arrive à votre constat final sur le moyen de sauver les retraites par la seule voie d'une natalité vitale retrouvée.<br /> D'abord ce genre d'évolution ne se produit pas du jour au lendemain et l'humanité actuelle est dans une tendance lourde qu'il faudrait plusieurs générations pour être corrigée. <br /> Vous savez bien en fait que cette solution n'arrivera pas dans le moment du capitalisme qui est le nôtre et que cette perspective procède d'une dystopie en creux (version peuple en souffrance) de la dystopie des robots chère aux maîtres aux abois du capital.<br /> La perspective d'un monde redevenu une vaste communauté Amish à natalité galopante après une longue et furieuse période dystopique à la Madmax. <br /> <br /> (Voir à ce sujet les deux derniers excellents textes de l'ami Patrick Reymond, lequel a ses convictions - tout ramener à l'énergie - dûment argumentées que je respecte)<br /> http://lachute.over-blog.com/2024/10/revelation.html<br /> http://lachute.over-blog.com/2024/11/l-alternative.html<br /> <br /> Dans un texte récent l'autre ami Bertez, pourtant ex-apôtre du capitalisme libéral, se demandait sérieusement si le capitalisme avait encore quelque chose à dire. Si tel est le cas, l'humanité s'en passera et bien sûr que ce fleuve là ne sera pas tranquille, tout le problème est là.
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Y
Personnellement je ne suis pas certain qu'il y ait un lien si direct entre modèle économique et démographie. La démographie joue sa partition dans son coin si je puis dire. Comme nous l'avons vu, beaucoup de pays connaissent de fortes baisses de la natalité sans vraiment être dans le système de production capitaliste. Je viens de voir que la natalité en Afghanistan baisse rapidement aussi, comme quoi. <br /> <br /> Mais au fond se pose la question du sens de la vie en société. Une société où l'on n’aurait pas besoin de travailler peut-elle réelle exister, et est-elle réellement souhaitable? Keynes s'était déjà demandé ça et il n'y voyait pas un avenir radieux bien au contraire. Or la course aux gains de productivité nous conduit un peu à ça finalement. L'être humain étant une espèce qui comme toutes les autres a dû toujours lutter contre la rareté, il n'est pas certain qu'elle puisse réellement s'adapter à l'abondance totale.
D
confusion entre capitalisme et société :<br /> une société ou le travail serait effectué par des robots est tout a fait possible (et se concrétisera) ms uniquement ds une future économie socialiste ou la valeur sociétale d'une personne n'est + corrélé a sa capacité productive comme sela est encore le cas ds la société capitaliste déclinante actuelle.<br /> <br /> la est d'ailleurs la manipulation puisque d gen comme musk suggèrent ke robotisation du travail et capitalisme st compatible alrs ke ce n'est pas le cas...<br /> la robotisation a de l'avenir, le capitalisme nn...<br /> <br /> & pui lidée ke la fécondité humaine puisse réaugmenter est franchement irréaliste et dystopique vu ke la planète est actuellement surpeuplé et ke l'humanité est en pleine transition démographique : une fois ke la population a atteint 1 pic numéraire, elle commence a baisser...<br /> <br /> il fodra dc probablement encore attendre le 24ème siècle avt de vr la population humaine planétaire terminé sa transition démographique & commencé lentement a se stabiliser en revenant a son nivo du 18ème siècle a svr environ 900 millions d'humains...<br /> <br /> kan to retraites, elles n'ont aucun avenir car elles finiront dissoute ds le futur revenu mininum universel dt le r.s.a. en france est 1 embryon...
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Y
Essayez de faire un effort pour l'écriture. Je ne suis pas exigeant, mais c'est difficile à lire SVP. <br /> <br /> Ce n'est pas une question de capitalisme. Le fait est que si vous automatisez entièrement les activité il y a un problème de rémunération du travail, capitalisme ou pas capitalisme. Maintenant est-ce que vous croyez réellement qu'une société humaine pourrait fonctionner sans travailler? Quel sens aurait la vie des gens? Keynes s'était posé la question et il n'était guère optimiste. <br /> <br /> Non la planète n'est pas surpeuplée, loin de là même. Et la question n'est pas celle de la quantité de population mais le rythme du changement. Vous comprenez bien que passer par exemple de 68 millions d'habitant en France à 50 millions en 150 ans ce n'est pas la même pareil si cela se produit en 50 ans. Les taux de natalité dans certains pays comme la Corée du Sud par exemple ne sont simplement pas gérables, même le gouvernement commence à le reconnaitre.