N'est-il pas étrange en ces temps de crise et de dégradation constante de la situation des Français de voir la gauche s'obstiner à braquer la population sur des affaires essentiellement mineures et sans intérêt pour le pays ? S'obstiner ainsi à s’émouvoir des pauvres petits homosexuels qui seraient abominablement mal traités dans notre société. C'est du moins ce qu'affirment certaines associations peu représentative des dits homosexuels, mais diablement intéressée par l'intérêt à promouvoir leurs propres appétences. Comme dans le cas des célèbres associations communautaristes du CRIF,CRAN au Femen en passant par toutes les sectes écologistes, les associations homosexuelles ne représentent en fait qu'elles-mêmes et leurs membres. Mais comme elles sont infiltrées dans les masses médias, leurs représentations se trouvent disproportionné par rapport à leur poids réel. Ainsi donc dans les médias le CRIF représente « tous » les juifs, le CRAN « tous les noirs » et les associations gay et lesbiennes tous les homosexuels. Bien que ces mouvements, essentiellement de « gauche », ou présentés comme tel, se prévalent des valeurs de la démocratie et de la république, ils en sont pourtant à l'opposé complet. Ils n'existent pour la plupart que pour leurs propres comptes. Et même s'ils partent pour certains de bonnes intentions, ils finissent toujours par finir en ordre sectaire tirant la couverture à eux et oubliant les libertés individuelles.
Car la république ne reconnaît pas les communautés, elle reconnaît les individus, libres d'agir à leur guise dans le cadre de la loi et de l’intérêt général. La république des communautés rêvées par certains n'est rien d'autre qu'un retour à l'ancien régime à une époque où chacun restait à sa place dans « sa » communauté. Le communautarisme c'est que le nouvel habillage de la société de caste de l'ancien régime. Il est étrange de voir cette régression mentale être produite par la gauche française, même si l'on sent ici toute l'influence néfaste de la domination culturelle du monde anglo-saxon. Le terme d'ailleurs employé n'est-il pas gay? Un mot anglais symbole de la soi-disant ouverture au monde. Une ouverture qui n'est en fait qu'une colonisation culturelle de domination. Et le plus étrange c'est que la gauche ne se rend même pas compte qu'elle construit une société à l'opposé de l'image qu'elle se fait de son idéal théorique. Car loin de libérer l'être humain des contraintes collectives primitives, le communautarisme l'y enferme. La gauche essentialise par exemple le fait d'être un immigré ou un homosexuel. Au point de les enfermer dans des archétypes nouveaux, plus soft en apparence que les anciens, mais au combien plus nocif. Plus nocif, car l'on ne peut se libérer de la liberté, si je puis me permettre cette tautologie. Le plus asservi des esclaves est bien celui qui se croit libre, mais qui ne l'est pas. Au demeurant, l'asservissement mental aux communautés est bien dans l'air du temps. Puisque le citoyen s'est déjà asservi au libre-échange, à l'euro, à l'UE, autant finir le travaille en s'autoasservissant à des groupuscules communautaires. Ainsi donc, l'homosexuel doit participer à la Gaypride, être favorable au mariage gay et s'habiller comme clown. Finalement, la Gaypride, cela vaut bien la Bourqa.
« Je baise donc je suis »le credo de l'homme moderne ou le cache-sexe de l'abandon économique ?
Hier donc se tenait à Montpellier la fameuse fête symbole par son propre nom du caractère acculturé des participants. Elle était évidemment symbolique puisque c'est dans cette même ville que l'on « révolutionna » récemment la vieille France avec le fameux mariage homosexuel. Les gens réellement progressistes s'étonneront peut-être du fait que l'on fasse du mariage, héritier du christianisme, un cheval de bataille pour la libération des mœurs. Hier l'on se battait à bon escient pour l'égalité des droits entre les enfants bâtards et les enfants légitimes en conchiant le mariage. Et pourtant aujourd'hui on adule cette institution . On oubliera également la question hautement discutable de l'adoption des homosexuels qui pose celle de la marchandisation du corps des femmes. Car ce n'est pas faire montre de trop de phobies que d'affirmer que les couples homos sont naturellement stérile. Et que donc leur possibilité d'enfanter se voit contrainte par un apport externe. Un apport qui dans notre société hautement inégalitaire et passablement décadente sur le plan des tabous liés à l'argent pourrait prendre l'allure de trafic d'être humain et de mères porteuses achetés. Car là est bien la question morale fondamentale que les défenseurs du mariage pseudo-progressiste oublient d'analyser. Mais les gauchistes ne sont pas à un paradoxe près, la cohérence et le sujet de leurs questionnements n'étant là généralement que pour cacher des visées moins « fun ». Les gauchistes ne s'intéressent plus aux questions sociales ou aux inégalités économiques. Et c'est peut-être pour cela que ce problème n'est finalement pas abordé. Ils ont renoncé à agir pour l'égalité économique, il se masturbe donc sur les questions sociétales.
En fait, il est même exemplaire que ce soit dans une ville aussi inégalitaire et américanisée que Montpellier que cette affaire s'est passée. Car derrière les façades toutes neuves construites avec l'argent-dette de la ville se cache une réalité bien moins festive. Chômage, misère, racisme, violence, Montpellier n'est pas du tout à l'image qu'elle donne. Pour y avoir vécu depuis ma naissance, je peux vous affirmer que l'on y vivait bien mieux il y a vingt ans. La croissance de la ville est essentiellement le fruit de la bulle immobilière soigneusement entretenu par les apparatchiks locaux. Le copinage et la corruption y feraient rougir les Marseillais et les Montpelliérains choisissent avec parcimonie les endroits qu'il faut éviter pour ne pas finir éviscéré sur un trottoir. Je ne parlerais pas des innombrables SDF et RMIstes qui peuplent la ville, mais c'est vrai que la misère est moins pénible au soleil comme disait l'autre. En voyant la gaypride, on pouvait croiser au passage de plusieurs hommes dormant à même le sol sans que cela n'émeuve outre mesure les révoltés du sexe libre et non faussé. On a les révoltés que l'on mérite, les pauvres, ça fait tache surtout quand ils sont hétéros et blancs.
Comme tous les socialistes Helène Mandroux et toute sa clique, cache la réalité avec tout un appareil festif. On multiplie ainsi dans les budgets de la ville les dépenses cache-misère. Des dépenses superfétatoires pour éblouir les visiteurs pendant que des quartiers entiers tombent en ruine. Comme à Saint-Pétersbourg on refait les façades où il y a beaucoup de trafic et le tramway, ailleurs on évite d'y penser. On construit des mairies à 130millions d'euros quand l'ancienne était parfaitement fonctionnelle. On multiplie les grands travaux en oubliant au passage l'absence quasi totale d'industrie sur place. L'argent dépensé partant ailleurs et ne laissant derrière lui que des dettes. Montpellier est comme Paris une énorme bulle économique qui ne produit rien, si ce n'est de l’esbroufe et de la valeur immobilière. Quand l'effondrement du secteur aura frappé la ville de se retrouvera bien dépourvue. Avec un taux de chômage à 19%, une industrie ne représente même pas 4% de l'activité, parler de dynamisme est risible. À la rigueur il s'agit d'une croissance expansive et non qualitative. Montpellier c'est des étudiants qui partent, le tourisme, le vignoble et rien d'autre. Il est vrai que dans une France à l'agonie post-industrielle la ville peut sembler dynamique, mais que le franc dévalue, que le protectionnisme revienne et d'autres villes lui raviront le caractère dynamique.
Quoi qu'il en soit il faut bien avouer que le mensonge du PS montpelliérain marche à merveille. Les habitants même de la ville ne se rendant pas compte de la médiocrité locale, un peu à l'image de nos collègues barcelonais de l'autre côté des Pyrénées. Et qui s'émerveillait jusqu'alors du dynamisme espagnol et particulièrement catalan. La crise est passée, et la réalité a rattrapé les fantasmes. Il n'y avait rien derrière la croissance espagnole des années 2000. Il n'y a rien derrière le dynamisme montpelliérain, mais dans les deux cas l'homo festivus s'amuse.
Taux de chômage à Montpellier, magnifique non?
On admire la répartition des actifs à montpellier
Enfin on remarque le taux d'endettement extrêmement important de la ville de Montpellier qui a un ratio dépense de fonctionnement/remboursement du capital proche des 100% ! source